Je suis si (et peu) diffèrent des autres à ceci près que, lorsque je parle des mots ou d'une questions je "me mets" presque instantanément à la place de mes mots. Je repère leurs trajectoire(s) en moi, si la elle pointe sur une réaction ou tout ce que je connais de moi-même (ou de non moi-même) ; mon emotionnel qui lui sait faire la différence me renseigne, j'écoute ses informations puis je les traduis en mots.
Beaucoup reste sur les mots tout juste sortis de leur bouche. Il surfe sur la mémoire mécanique, ainsi à partir d'un mot ils peuvent débiter des discours sans pause intérieure. Ces mécaniques qui parlent sont cependant "perturbés" par leur centre emotionnel qui leur parle mais dont ils veulent rester sourd, c'est très facilement repérable aux "heu....", "heu...", juste qui "hachurent" leurs "parlementations" 8-)
TOUTE la différence est là : être celui qui vit ou le simple spectateur qui parle.
Vous remarquerez aussi que dans la majorité des cas, les gens dans la moyenne, reste spectateur et protège ainsi leur inactivité d'être, en ne sélectionnant comme valable que les gens comme eux, qui sont donc spectateurs ou se donnent en spectacle.
C'est pourquoi l'élitisme (dépassement de soi, rigueur, etc...) ne peut venir du bas, contrairement à ce qu'on fait croire à tous, la plupart du temps "pour plaire" et utiliser leur faiblesse pour un bulletin de vote.